Longtemps traitée d’une structure de droit togolais, l’Union des transporteurs opérateurs économiques et chauffeurs du Burkina Faso au Togo (UTOECBF-T) a fait un plaidoyer, pour être de droit burkinabè. Ayant obtenu un récépissé, les membres de cette structure ont décidé de créer l’ATOECBF, l’Association des transporteurs opérateurs économiques et chauffeurs du Burkina Faso. Ce mercredi 2 juin 2021 à Ouagadougou, cette association présentée à la presse a demandé au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) et aux autres structures exerçant dans le transport, de leur associer afin qu’ils puissent travailler ensemble.
L’Association des transporteurs opérateurs économiques et chauffeurs du Burkina Faso (ATOECBF) veut que le Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) joue correctement son rôle, parce que toutes les structures intervenant dans le domaine du transport travaillent dans l’intérêt du Burkina Faso. Pour elle, il ne doit pas avoir une attention particulière au profit d’une structure, au détriment d’une autre. « Que notre structure l’UTOECBF-T soit de droit togolais, ce qui est sûr, nous travaillons tous pour le Burkina, malgré que nous soyons basés au Togo. Mais comme nos frères ne veulent pas nous accepter, nous avons jugé nécessaire de créer une deuxième structure mais cette fois de droit burkinabè. D’où la naissance de l’ATOECBF », a expliqué Alassane Guira, président de l’UTOECBF-T et de l’ATOECBF.
L’association dit vouloir s’associer à la Faîtière unique des transporteurs routiers du Burkina (FUTRB), mais Issouf Maïga et ses collaborateurs ont dit niet, la faisant comprendre qu’elle peut être acceptée au sein de la faîtière, seulement en tant que membre sympathisant. Une pilule qui a été très amer à avaler pour ces Burkinabè exerçant au Togo, pour le compte du Burkina. « C’est ainsi que nous avons déduit que nos frères ne veulent pas nous accepter, ils nous ont tout simplement rejeté », a regretté monsieur Guira. « C’est vraiment insultant », a-t-il ajouté. Il trouve que l’idéal était de leur accepter en tant que Burkinabè, comme tout le monde. « Mais nous ne sommes pas contre la faitière, malgré que ses dirigeants refusent que nous nous asseyons ensemble pour trouver une solution », a fait savoir le président Guira.
« La naissance de l’ATOECBF qui compte plus de 2000 membres va changer beaucoup de choses, parce que rien ne nous sera encore reproché. Il faudra maintenant que l’on arrête d’empêcher des opérateurs économiques à rejoindre notre structure, et nous allons nous battre pour qu’il en soit ainsi », a laissé entendre Alassane Guira.
A la question de savoir si la gestion du fret par le CBC ne causera pas un problème à leur niveau, le président de l’ATOECBF a répondu par la négative. « Nous n’avons pas de problème avec le fait que c’est le CBC qui gère le fret. Seulement, c’est son application qui a posé problème, causant des incohérences au Togo », a-t-il conclu.
Nicolas BAZIÉ
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