Tronçon Goughin-Fada RN4 : « les employés doivent être de Fada si les compétences sont disponibles », dixit Aziz Rachid

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RENCONTRE-DE-ECHANGES

Le samedi 17 avril 2021 à Fada N’gourma, le Réseau des Jeunes pour le Développement Économique et la Gouvernance au Burkina Faso (RJDEG/BF) en collaboration avec les associations de jeunes, de femmes et des organisations socioprofessionnelles de Fada a initié une rencontre d’échanges avec l’entreprise retenue pour la réhabilitation de la RN4 (SINTRAM) et le bureau de contrôle des travaux. Il a été question de discuter sur la problématique des emplois locaux, la fourniture locale des biens et de services; et les activités de promotion de la santé sexuelle et reproductive des jeunes et des femmes.

LES-PARCIPANTSC’est l’entreprise SINTRAM qui a à sa charge les travaux de réhabilitation du tronçon Gounghin-Fada. Ce projet qui a officiellement été lancé le 22 février 2021 pour une durée de 30 mois, a pour objectif de contribuer à la dynamisation de l’activité socioéconomique des zones traversées par la route. Sur le terrain, l’entreprise s’active sur le bouchage des nids de poule, l’entretien des déviations, le nettoyage des talus et l’approvisionnement des matériaux.

AZIZ-RACHIDLa population est soucieuse du démarrage des travaux, a souligné le directeur technique de la SINTRAM Aziz Rachid qui rassure que le projet sera exécuté dans les délais. « Il n’y a pas de retard dit-il. La date du 22 février 2021 a été arrêtée pour le début des travaux parce qu’il y avait quelques soucis concernant la notification de l’entreprise ». Selon lui, « tous les employés doivent être de Fada si les compétences sont disponibles ». Et de déclarer que des portes sont ouvertes pour les jeunes qui veulent faire un stage.

ALIDOU-MAÏGAPour le président du Réseau des Jeunes pour le Développement Économique et la Gouvernance au Burkina Faso (RJDEG/BF) Alidou Maïga, cette rencontre a permis de savoir si l’entreprise est sur le terrain pour les travaux et quelle est sa politique de recrutement et de sous-traitance. « Nous plaidons pour des actions citoyennes et pour que les choses avancent », a-t-il fait savoir. « Nous sommes allés constater de visu la présence de l’entreprise sur le terrain. En plus, nous avons vu à la direction régionale des infrastructures, le matériel qui a été mis à la disposition des 91 associations », a indiqué Alidou Maïga, avant d’ajouter que les installations de l’ONEA et de la SONABEL sont également en cours.

A l’écouter, une pression citoyenne se fera au niveau de l’ensemble des acteurs, car dit monsieur Maïga, « il nous appartient d’ouvrir l’œil pour que nos jeunes puissent avoir de l’emploi ». Cette rencontre fut l’occasion pour lui d’inviter les jeunes à l’union, afin de tirer le meilleur profit du projet.

Guingriyamba LALLOGO (correspondant)

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