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L’Association Nationale des Parents d’Elèves des Ecoles Primaire Catholique (ANPE/EPC) était face à la presse le jeudi 07 février 2019. L’objectif était de faire une lecture sur la situation actuelle de l’éducation au Burkina Faso.
Depuis un certain temps, le pays des hommes intègres connait des attaques terroristes et récemment des évènements ont affecté gravement la cohésion sociale. Conséquence, plusieurs établissements ont été fermés obligeant des milliers d’élèves ainsi que leurs familles à quitter leurs localités. Ayant donc pour mission d’accompagner l’état burkinabé dans l’accomplissement de la mission de service public qui est l’éducation au profit des enfants, l’Association Nationale des Parents d’Elèves des Ecoles Primaire Catholique (ANPE/EPC) ne reste pas indifférente face à cette situation ; d’où le présent point de presse.
Selon la présidente, Henriette Alida Da/ Da cette situation hypothèque sérieusement l’avenir des enfants et celui du pays tout entier. A travers cette conférence de presse, l’ANPE/EPC voudrait déplorer les agressions contre les enseignants et présenter au nom des parents d’élèves ses regrets à l’ensemble du corps enseignant victimes d’agression. Ensuite, elle voudrait rassurer le corps enseignant de son intérêt pour une justice approprié et exprimer son soutien à la coordination nationale des syndicats de l’éducation. En outre, l’ANPE/EPC saisit l’opportunité pour interpeller le gouvernement à plus de diligence dans le traitement des dossiers concernant le protocole d’accord signé avec la coordination nationale des syndicats de l’éducation.
Par ailleurs, Henriette Alida Da/DA et ses collègues disent recommander aux parties prenantes de privilégier la voix du dialogue afin de trouver une solution définitive pour sauver l’année scolaire de ces enfants et enfin solliciter l’aide du gouvernement dans la prise de mesures vigoureuse pour faire face à l’insécurité dans l’optique de permettre à tous les enfants burkinabé de jouir de leur droit à l’éducation.
Wendemi Annick KABORE