Tueries au Sahel : l’UPC alerte le gouvernement

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Amadou Diemdioda Dicko et ses camarades étaient face à la presse ce jeudi 23 avril 2020 à Ouagadougou. L’objectif était de parler de la crise sécuritaire et humanitaire qui prévaut au Sahel.

Depuis l’apparition du Covid 19 au Burkina Faso, les autorités semblent oublier la difficile condition sécuritaire qui prévaut au Sahel. En effet, selon les nations unis et le CONASUR les attaques terroristes ont causé près de 2000 morts civils et FDS, et environ 800.000 déplacés. En plus de ces statistiques des citoyens continues encore et encore d’être tués, torturés ou enlevé chaque jour. Au regard donc de ce qui est susmentionné Amadou Diemdioda Dicko et ses camarades appellent à la vigilance au gouvernement. «Le Covid 19 tue oui mais le terrorisme encore plus. Le Covid 19 n’a pas atteint 2000 morts et on crie déjà. Si les efforts qui étaient fournis pour endiguer la pandémie étaient fait pour lutter contre le terrorisme on en parlerait plus» a affirmé le vice-président Dicko.

En ce qui concerne la levée du blocus sur Djibo, Amadou Diemdioda Dicko salue l’initiative engagée mais tout de même l’estime insuffisance. Car pour eux lever le blocus signifie le replacement de l’administration dans ces lieux de fonctions tout en veillant à la sécurisation de la zone et du trafic. Par ailleurs, quand les FDS estiment que les populations ne collaborent suffisamment pas avec eux, le vice-président Dicko stipule que lorsque vous échangez également avec les mêmes populations, ils affirment clairement le contraire et disent :« nous les alertons mais le temps de réaction est trop lent. Ce qui nous décourage très souvent». En dépit de cela, Dicko et ses camarades les exhortent à toujours persister et interpelle le gouvernement une fois de plus à renforcer la sécurité. Car disent-ils : « sur les 09 communes que compte le Soum, 7 sont vidées de leurs populations et sont sous occupation terroriste. Seul Djibo et Arbinda qui accueillent les déplacés continuent de vivoter». Et de renchérir que même ces deux communes vivotent car placées sous verrou.

L’UPC recommande donc au gouvernement de renforcer la collaboration entre FDS, l’organisation de patrouilles permanentes et de convois périodiques pour faciliter le transport vers les zones attaquées, particulièrement de personnes en situation d’urgences, de marchandises ( le litre d’essence coûte 2000f dans le Soum ndlr), d’aliments et de médicaments…..

Wendemi Annick KABORE

Aubin Ouedraogo

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