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Après les attaques contre le musée du Bardo à Tunis et sur une plage touristique près de Sousse en 2015, les professionnels tunisiens du tourisme faisaient grise mine. Mais ces années semblent révolues.
La ministre tunisienne du Tourisme, Selma Elloumi Rekik, femme d’affaires affiliée au parti du président Nidaa Tounes, présente en 2018 un bilan saisonnier bien plus réjouissant que ces dernières années. De quoi, selon elle, s’engager enfin sur des réformes concrètes.
Jeune Afrique : La saison touristique 2018 se termine. Êtes-vous satisfaite des résultats enregistrés par la Tunisie ?
Selma Elloumi Rekik : Nous avons observé une reprise des marchés traditionnels, parmi lesquels le marché français, très important pour la Tunisie. Nous remarquons aussi que la croissance du marché russe se maintient : ce n’était pas un phénomène passager comme le prétendaient certains, mais une vraie tendance que nous pouvons capter et encourager. Quant à nos voisins algériens, ils continuent à venir en Tunisie. Au 20 août, nous avons donc comptabilisé plus de cinq millions d’entrées, ce qui représente une augmentation d’environ 17,5 % comparé à l’année précédente. Nous tablons donc sur une année 2018 à huit millions d’arrivées.