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Les inégalités entre l’homme et la femme ont toujours existé. En effet, face à cette réalité, les experts du département du développement humain ont mis en place le tout premier document qui va prendre en compte la question du genre dans tous les pays membre de l’UEMOA. L’objectif phare de cette action est de faire la promotion de la femme à tous les niveaux de la prise de décision.
Au cours de cette réunion, le commissaire chargé du département du développement humain de la commission de l’UEMOA, Pr Michel Filga SAWADOGO a fait cas de deux axes majeurs que prend en compte le document. Le premier axe de cette stratégie, est l’institutionnalisation du genre. A tous les niveaux de la prise de décision, la dimension genre doit être prise en compte que ce soit lors des recrutements, et des nominations. Pour lui, la prise en compte de cet aspect va permettre la réalisation équitable des actions. Aussi il va falloir faire la promotion de la budgétisation genre. L’autre axe est la promotion du rôle de la femme dans l’économie.
Actuellement on constate que la pauvreté a un visage féminin. A ce niveau le Pr Filga Michel Sawadogo se pose la question à savoir que faire pour que les femmes prennent toutes leur place dans l’économie ? Pas seulement pour être présente pour les travaux. A ce niveau, les femmes font plus de 50 à 60% du travail réel mais quand il s’agit des fruits, des retombées, les femmes n’en bénéficient pas. A ce stade la promotion économique est un aspect essentiel. « Si on arrive à avancer à ces deux niveaux on verra que le rôle de la femme se sera nettement amélioré. Si vous aviez des femmes bien instruites c’est sûr que cette question sera résolue » termine-t-il ses propos.
La ministre de la femme quant à elle a salué l’initiative de la commission de l’UEMOA de mettre en place un référentiel dont l’objectif est de contribuer à la promotion d’un environnement institutionnel communautaire favorable à l’égalité et a l’équité entre les femmes et les hommes et leur automatisation. Le faible niveau d’instruction des femmes fait qu’elles éprouvent des difficultés à s’autonomiser économiquement. Aussi, si au plan politique et juridique elles ont toujours joué un rôle déterminant, force est de reconnaitre qu’elle intègre difficilement les sphères de la prise de décision a-t-elle précisé.
Pour Mgom Absa WADE, directrice genre du ministère de la femme, de la famille et du genre du Sénégal, cette stratégie a été assortie d’un plan d’action opérationnel 2018-2027 qui va permettre aux Etats membres mais aussi à la commission d’accélérer le processus d’institutionnalisation du genre dans les interventions.
Mireille Bailly (stagiaire)
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