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Le Pantalena, un pétrolier battant pavillon panaméen et appartenant à la société grecque Lotus Shipping, a disparu des écrans radars gabonais depuis le 14 août, date à laquelle il se trouvait « entre les eaux du Gabon et celles de São Tomé-et-Príncipe », ont indiqué à l’AFP des sources militaires régionales.
Selon les informations de l’agence de presse, un bateau navigant entre Libreville et Port-Gentil a reçu un message de détresse et alerté la marine gabonaise, mais celle-ci « n’a pas eu assez d’informations pour une intervention », a confié l’un de ses membres.
La sécurité a été renforcée au niveau de Port-Gentil, tandis que la marine de São Tomé-et-Príncipe a lancé un patrouilleur composé de 30 membres d’équipage portugais et santoméens pour retrouver le tanker de 121 mètres de long et les 17 marins géorgiens qui se trouvaient à bord, a indiqué à l’AFP le commandant des garde-côtes, Joao Idalécio.
La première chose que font les pirates quand ils abordent un bateau, c’est couper cette balise
Selon une source militaire régionale, le fait que le Pantelena ait « coupé le système de balise qui émet sa position » fait craindre un acte de piraterie, car « la première chose que font les pirates quand ils abordent un bateau, c’est couper cette balise ».
Hausse de la piraterie en Afrique de l’Ouest
Si les actes de piraterie sont en nette diminution au large de la Corne de l’Afrique, ils semblent s’être déportés sur le Golfe de Guinée, où ils ont explosé depuis 2012, faisant de la région l’épicentre de la piraterie mondiale. Les détournements de cargos y sont pourtant plutôt rares, les assaillants privilégiant les enlèvements de membres d’équipage contre rançon, une technique plus simple, moins risquée et moins coûteuse que les détournements purs et simples.