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Depuis le lundi 10 juin 2019, se tient à Ouagadougou, la réunion des experts du groupe 5a pour le patrimoine mondial. Il s’agit d’une rencontre préparatoire à la 43e session du Comité du patrimoine mondial prévue pour se tenir du 30 juin au 11 juillet 2019 à Bakou à Azerbaïdjan. Au cours de cette rencontre sera examiné le dossier soumis par le Burkina Faso et qui est relatif à la série des sites de la métallurgie ancienne de fer en vue de son inscription sur la prestigieuse liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Le Burkina Faso va soumettre à examen, un dossier relatif à la série des sites de la métallurgie ancienne de fer en vue de son inscription sur la prestigieuse liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, à la 43e session du Comité du patrimoine mondial. Le succès de ce dossier lui tient à cœur. Il a en effet réuni dans la capitale des experts africains dans ce sens. Il s’agit de la réunion des experts du groupe 5a pour le patrimoine mondial.
Comme le souligne le directeur exécutif du Fonds pour le patrimoine mondial africain, Souayibou Varissou, cette réunion va permettre aux participants d’identifier les enjeux qui vont être discutés du 10 juin au 11 juillet 2019 à Bakou, prédéfinir des positions communes et surtout comprendre les questions qui vont être abordées pendant la réunion du Comité du patrimoine mondial. Il explique qu’il s’agit d’une réunion de préparation, une réunion d’experts qui est destinée à définir des positions communes sur un certain nombre d’aspects.
Il cite : la relation entre la conservation du patrimoine et le développement durable ; la position de l’Afrique sur la liste, un certain nombre de biens africains qui risquent de faire face à des menaces extrêmement importantes et qui risquent de rejoindre la sous-liste de ce qu’on appelle la liste des biens en péril dont les valeurs sont menacées ; enfin la question du renouvellement du mandat des actuels membres du groupe 5a qui représente la région Afrique qui au-delà des questions techniques est aussi politique.
Il faut le dire, cette rencontre qui a lieu à Ouagadougou est d’une importance capitale. Le ministre en charge de la culture, Abdoul karim Sango le sait. Il a de ce fait rappelé aux experts que leur travail préparatoire revêt une importance capitale au regard des défis majeurs pour une meilleure représentativité du continent sur la liste du patrimoine mondial en général et sa participation à la 43e session du Comité du patrimoine mondial en particulier.
Allant dans le même sens que le président de la cérémonie, le président de la commission nationale de l’UNESCO, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’innovation, Alkassoum Maïga déclare : « cette rencontre est importante non pas parce que l’UNESCO veut qu’on le fasse, mais parce que tout simplement nous devons prendre conscience que ce que nous avons à défendre le plus, c’est notre culture, et qui est la plus grande richesse ».
Thierry KABORE (Collaborateur)
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