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Les chefs d’État de l’Union africaine (UA) réunis à huis clos lors du sommet de Nouakchott, ont désigné un « quartet » de trois présidents ainsi que le président de la Commission, Moussa Faki Mahamat, pour tenter de résoudre le conflit entre le Maroc et la République arabe sahraouie démocratique (RASD).
La Mauritanie, pays hôte du 31e sommet de l’Union africaine (UA) redoutait que le dossier explosif du Sahara occidental ne provoque une empoignade sur son sol. Le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, avait en effet choisi d’y présenter un rapport sur cette question qui empoisonne depuis quatre décennies les relations entre le Maroc et l’Algérie, qui soutient les indépendantistes du Front polisario.
Compromis
Ledit rapport, fruit de six mois de consultations, n’a finalement pas conduit à l’empoignade redoutée. Les chefs d’État, réunis à huis clos pour l’étudier dimanche 1er juillet, sont parvenus relativement rapidement à un compromis – une dizaine d’entre eux ont pris la parole pour formuler des commentaires. Ce compromis reprend les grandes lignes des recommandations de Moussa Faki Mahamat que Jeune Afrique avait dévoilées.