Université Norbert Zongo : le huis clos « agité » du président avec ses étudiants

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Les préoccupations académiques des étudiants ont été au menu de cette rencontre entre le président de l’université Norbert Zongo, Pr Frédéric Ouattara, et ses étudiants, le lundi 20 Juillet 2020.  Ces étudiants qui ont fait le plein l’amphithéâtre 1000 places de l’université,  ont échangé entre autres sur le retard dans les années académique et la reprise normale des activités pédagogiques et académiques avec le responsable de l’établissement.

Plus de quatre (4) heures d’horloge ; c’est le temps qu’aura duré cette rencontre entre le Pr Frédéric Ouattara, président de l’Université Norbert Zongo et ses étudiants. Des étudiants qui ont rempli  recto verso l’amphithéâtre 1000 places. Première du genre, cette rencontre a été le lieu pour les différents acteurs d’échanger face à face, à cœur ouvert mais surtout à bâton rompu sur la reprise des activités académiques. Avant de donner la parole aux étudiants, Pr Frédéric Ouattara est revenu sur le contenu de la plateforme minimale d’action déposée à son niveau par la coalition des structures à caractère syndicale, le 9 Juillet 2020, lors d’une marche-meeting. Quant aux échanges, ils tournaient autour des problèmes liés au retard dans les années académiques, la reprise normale des activités pédagogiques et académiques ainsi que la construction, l’entretien et l’équipement des infrastructures.

Pour ce qui est de la question des retards, Pr Frédéric Ouattara a affiché qu’ils sont dû entre autres au manque d’enseignants, à la survenue de la pandémie du covid-19 et à la grève du syndicat national autonome des enseignants-chercheurs (SYNADEC). Sur ce dernier point, la bonne nouvelle, a fait savoir le président de l’UNZ, c’est que le SYNADEC a suspendu son mot d’ordre de grève. Et c’est ce mot d’ordre de grève qui, poursuit-il, était la cause de l’arrêt des activités pédagogiques et académiques. Pr Ouattara va plus loin en ajoutant que l’augmentation du nombre des étudiants va croissant par rapport à la capacité des amphis disponibles. D’où la formule qui a été trouvé, explique le meilleur physicien spatiale de l’Afrique en 2018, de scinder soit en deux ou en trois cohortes les différentes promotions, « et cela ne va pas sans le recrutement d’un personnel enseignant supplémentaire».  Ces échanges ont semblé n’avoir pas été bien reçu par les syndicats des étudiants : << C’est une façon pour eux de casser notre grève du 23 au 24 Juillet>>.  << On veut nous diviser pour mieux régner>>, clame un étudiant. Et a un autre de renchérir qu’il est temps qu’on prenne nos responsabilités.

L’année académique a été prolongée jusqu’en fin Août par un arrêté conjoint du ministère en charge de l’éducation national et celui de l’enseignement supérieur. Sur cette question, les étudiants ont marqué leur opposition en brandissant que l’hivernage est la période au cours de laquelle, ils sont demandés pour les travaux champêtres. Au président de l’UNZ de répondre, que c’est une première qu’une telle mesure arrive, mais l’arrêté existe et il faut en tenir compte, regrette-t-il. « Chaque chef d’établissement aura la latitude de réaménager ses activités en fonction du nouveau calendrier », précise le vice-président chargé des enseignements et des innovations pédagogiques, Dr Issa Moumoula.

Abdoul Aziz KABORE (Correspondant)

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