[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
Mettre fin à la faim au Burkina Faso dans au moins 10 ans, c’est l’objectif du Larlé Naaba Tigré qui veut promouvoir le Mung bean. Promoteur de cette légumineuse importée de l’Inde, et de son nom local le Beng-tigré, le Larlé Naaba a initié une soirée dégustation de mets faits à base de cette légumineuse ce samedi 23 mars 2019 dans son palais. Les invités ont goûté à des plats délicieux.
La fin de la faim peut-elle être une réalité au Burkina Faso ? Certains y croient et mènent des actions dans ce sens. Parmi les optimistes, figure celui qui est nommé le champion national de la nutrition, le Larlé Naaba Tigré. Il a en effet importé de l’Inde, une légumineuse appelée Mung bean. De son nom local, Beng-tigré, cette légumineuse a commencé par être intégrée dans l’habitude culinaire des burkinabè à en croire le promoteur. Pour mieux valoriser ce haricot indien, il a initié une dégustation des mets faits à sa base dans sa demeure. Selon, le Mung bean est très énergisant et on peut le consommer en nature, en jus, en biscuit, en pain, etc. Aussi il ajoute que le Mung bean est alicament c’est-à-dire un aliment en même temps un médicament. Il contient beaucoup de vitamines, beaucoup de protéines, beaucoup de magnésiums, a indiqué le champion national de la nutrition. Il est soutenu par le ministre de la Santé, Clotilde Claudine Lougué qui confie que le Mung bean contient l’essence du corps. Son collègue du Commerce, Arouna Kaboré qui a patronné la cérémonie de dégustation renchérit par ses mots : « c’est un produit propre à la consommation qui garantit une bonne nutrition ».
Il faut croire que la légumineuse indienne à d’autres qualités qui permettent de dire qu’il faut que le Burkina Faso fasse sa promotion. Pour le représentant résidant du Programme alimentaire mondial (PAM) au Burkina, David Bowman, le Beng-tigré de son nom local est adapté à l’environnement du Burkina Faso car il utilise peu d’eau. Le Larlé Naaba Tigré, poursuit en indiquant qu’il peut être produit toute l’année et n’a pas besoin de tellement d’eau. Il explique qu’il est très économique en énergie bois et en gaz et que 4 kg de semence peut produire trois tonnes de graines. « C’est un aliment de choix pour lutter contre la faim » a affirmé la ministre en charge de la santé. Partageant son point de vue, le chef traditionnel déclare que si le peuple burkinabè accepte s’approprier le Mung bean, l’on peut espérer que dans les 10 prochaines années à venir, la fin de la faim au Burkina Faso soit une réalité.
Thierry KABORE (Collaborateur)
Simon Compaoré, président du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), a procédé ce vendredi…
N’étant pas allée loin dans ses études, Mme Kambou/Kambou Sophie a opté pour l’entrepreneuriat. C’est…
Le Maire de la commune urbaine de Diébougou, Alphonse SOMDA s'est rendu le mercredi 22…
La jeunesse du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), réunie au siège national…
Le Collectif ‘’L’appel de Kaya’’ a interpellé le gouvernement sur la situation humanitaire et sécuritaire…
(Ouagadougou, 23 septembre 2021). Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a livré ce…