Variétés de semences améliorées certifiées : c’est parti pour la 2ème édition des J-PROSAC

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La deuxième édition des journées promotionnelles des semences agricoles améliorées certifiées (J-PROSAC-2021), a ouvert ses portes le vendredi 18 juin à Ouagadougou. Des communications autour de trois panels ainsi que de l’exposition de variétés de semences améliorées vont marquer ces journées, jusqu’au 20 juin.

« Dans un contexte de crises sécuritaire et sanitaire, quelle stratégie pour accroître l’utilisation des semences améliorées certifiées, en vue d’une sécurité alimentaire au Burkina Faso », tel est le thème retenu pour la deuxième édition des J-PROSAC-2021. Organisées annuellement par l’Union nationale des sociétés coopératives des producteurs semenciers du Burkina (UNPSB), les journées promotionnelles visent à mettre en œuvre la stratégie de promotion et l’utilisation efficiente des variétés des semences améliorées dans l’exploitation agricole.

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Le président de l’UNPSB, Inoussa Ouédraogo

Selon le président de l’UNPSB, Inoussa Ouédraogo, promoteurs desdites journées, le secteur semencier est l’un des maillons importants sur lesquels s’appuient les actions de développement de la production agricole. Vu l’apport et la place qu’occupe la semence dans l’accroissement des rendements agricoles poursuit Inoussa Ouédraogo, une utilisation à grande échelle des semences de variétés améliorées contribuera sans doute de manière significative, à l’augmentation des rendements agricoles, impactant positivement le niveau de la sécurité alimentaire et des revenus des ménages ruraux. « Les J-PROSAC sont une occasion pour promouvoir la politique gouvernementale, en matière d’appui-accompagnement des acteurs agricoles », a-t-il soutenu.

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Le ministre de l’agriculture, Salifou Ouédraogo

L’agriculture burkinabè occupe plus de 86% de la population, assure 45% des revenus des ménages ruraux et contribue à environ 35% au PIB, selon les indications du ministre de l’agriculture Salifou Ouédraogo, représentant le premier ministre Christophe Dabiré. En plus, dit-il, le pays dispose d’un potentiel de terres arabes évaluées à 9 millions d’hectares, d’environ 1200 plans d’eau, avec une capacité de rétention de 5 milliards de mètres cubes d’eau à des fins agricoles. Cependant, le ministre croit que l’une des meilleures solutions plausibles du développement de l’agriculture burkinabè, réside dans l’utilisation des semences améliorées certifiées. Et d’ajouter que cette utilisation est un moyen d’intensification de la production agricole et de renforcement de la résilience et de la sécurité alimentaire. Il a salué l’initiative qui constitue selon ses dires, une fenêtre d’opportunités pour les producteurs semenciers et une vitrine de visibilité des efforts fournis par les acteurs, pour une agriculture productive, résiliente et compétitive.

Nicolas BAZIÉ

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