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Le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC), a tenu un atelier, le vendredi 21 février 2020, à Ouagadougou. L’objectif de cet atelier était de procéder à la restitution des résultats de suivi citoyen des projets routiers de l’Etat. Les travaux ont concerné trois grands projets.
Dans le cadre de sa mission de veille citoyenne, le réseau national de lutte anti-corruption a entamé depuis 2018, des contrôles sur les travaux de réalisation du ministère des infrastructures. Ainsi, pour la période de l’année 2019, les REN-LAC et ses partenaires ont orienté leurs actions sur les trois grands projets routiers. Il s’agit de la route nationale n°4, la route Manga/Zabré, et enfin la route de Kantchari. Selon Sagado Nakanabo, secrétaire exécutif du REN-LAC, cette initiative vise à assurer de la transparence dans les actions du gouvernement.
C’est aussi une manière d’obliger les autorités à rendre compte de leur gestion. De même, les populations ont droit de demander au gouvernement ce qu’il a fait ou prévu dans leurs intérêts. A cet effet, le présent atelier de restitution des résultats aura pour objectif de faire l’état des lieux sur l’évolution des travaux, évoquer les contraintes et terminer par des recommandations. Au titre des difficultés rencontrées, le REN-LAC a évoqué les cas suivants : le non-respect des délais dans l’exécution des travaux, le problème de dédommagement des populations affectées par la réalisation des travaux, et les installations de l’ONEA et de la SONABEL, qui compliquent aussi les travaux.
Le ministère des infrastructures pour sa part se dit être satisfait de cette collaboration qui vient renforcer la promotion de la bonne gouvernance. « C’est une très bonne collaboration, si elle n’existait pas, il fallait la créer parce que nous avons vraiment besoin de l’accompagnement. Cette initiative permet de vérifier tout ce qui est infrastructure de notre ministère. Cela permet également d’avoir l’appréciation du peuple et apporter des corrections si nécessaire », a laissé entendre vincent Dabire, conseiller technique au ministère des infrastructures.
MICHEL CABORE