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A quelques jours de la rentrée des classes, les points de ventes des fournitures, les librairies connaissent une affluence particulière. Les parents d’élèves et les élèves s’attèlent à se procurer du matériel nécessaire pour cette rentrée des classes au grand bonheur des commerçants. Constat fait sur les artères de la ville de Gaoua.
Nous sommes à quelques jours de la rentrée des classes. Les élèves et parents d’élèves savent que les vacances sont achevées. Pour une rentrée scolaire réussie il faut nécessairement l’achat des fournitures scolaires. Les prix des fournitures scolaires sont diversement appréciés par les clients. Somé Delphine est parent d’élève, elle à décider de faire ses achats dans une librairie car elle trouve que les prix y sont abordables. « Pour les prix ça va, je viens de payer des cahiers, des ardoises, des bics et bien d’autres de plus de 5000 FCFA. Il faut que nos enfants les utilisent bien et que cette année soit leur année de réussite » a-t-elle signifié. Monsieur X retraité qui a préféré garder l’anonymat, pense que les prix varient selon les kits scolaires payés et les fournisseurs – si les fournisseurs vendent moins chères aux commerçant nous allons les payer aussi moins chères mais dans le cas contraire, ça devient chère.
La rentrée des classes est une période d’angoisses pour les parents d’élèves mais chez les commerçants c’est le moment de se faire des affaires, Traoré Siaka est propriétaire et gérant d’une librairie dans laquelle on peut trouver des fournitures scolaires de toutes les classes (du CP1 à la terminale). Pour lui les affaires sont aux ralenties « les parents viennent au compte-goutte payer, ils affirment qu’ils n’ont pas l’argent et que les temps sont durs. Ici je vends des fournitures de toute gamme pouvant aider tous les élèves à pouvoir réussir leur année scolaire c’est vendu au même prix sur le plan national ». D’un commerçant a un autre les réalités sont les mêmes. Teomana Da est boutiquier et vend des kits scolaires. « Cette année-là rien ne va du tout. La vie de nos jours est devenue dure et les acheteurs se font rares ». Pour la question d’attraction, il laisse croire « pour le moment il n’y a pas de bousculade, les gens viennent mais payent difficilement et moi je ne pense pas que ce sont les prix ; car les prix ne sont pas augmentés c’est resté tel. C’est la vie qui est devenu plutôt dure ». Et Djinékroté Da de renchérir « les clients disent que cette année il n’y a pas l’argent pour payer les fournitures, sinon les cahiers sont moins chers. La preuve les cahiers grand format sont vendus à 800f, 500f, 250f sans aucune d’augmentation ». Ce que nous déplorons c’est qu’à moins de 24 h de la rentrée l’affluence n’est toujours pas au rendez-vous pour les commerçants qui veuillent fructifier leur affaire d’où l’invite des parents à payer les fournitures pour le bonheur des élèves.
Victorien DIBLONI (Correspondant)