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Vente de pépinières : une activité rentable

A l’instar des autres secteurs, la production des pépinières est l’une des activités auxquelles certains ouagalais s’adonnent. Généralement, ces pépiniéristes s’installent aux abords des barrages ou autres points d’eau en vue de faciliter l’arrosage des plantes. Nombreux d’entre eux considèrent la saison pluvieuse comme une opportunité pour l’écoulement de la production.  C’est le cas de Pascal Ouédraogo, dont le site est situé au bord du pont de Boulmiougou, côté ouest de la capitale. Dans cet entretien, il nous décline sa passion pour les plantes.

 

FasoPiC : pourquoi avez-vous choisi ce métier ?

Pascal Ouédraogo : Je pense que quel que soit le domaine dans lequel vous intervenez, il vous faut nécessairement de la passion pour bien travailler. Personnellement je suis quelqu’un qui aime beaucoup les plantes depuis mon enfance. C’est cet amour qui m’a conduit à la production et à la commercialisation des pépinières.

FasoPiC : depuis combien de temps êtes-vous dans ce domaine ?

 Pascal Ouédraogo : en toute franchise, je suis dans ce métier il y a de cela une trentaine d’année. Que ce soit à la saison sèche ou à la saison des pluies, je produis de façon continue. C’est vraiment une entreprise pour moi et c’est de là que je tire l’essentiel de mes ressources financières. C’est un métier très rentable comme toute autre activité que l’on exerce avec abnégation.

 FasoPiC : quels sont les différents types de plantes que vous disposez ?

Pascal Ouédraogo :  Sur mon site vous trouverez toute sorte de plante. Je peux citer entre autres : le manguier, le goyavier, l’oranger, le citronnier, le papayer etc. Il y a également des plantes originaires des autres continents.

FasoPiC : à combien varie le prix des plantes ?

Pascal Ouédraogo : Il faut dire que le prix se fixe suivant des critères. Il s’agit de la nature de la plante, de la taille et du continent d’origine. C’est pourquoi le prix varie de 50 FCFA à 5000 FCFA.

 FasoPiC : comment écoulez-vous votre pépinière ?

 Pascal Ouédraogo : le plus souvent, je reçois des commandes de la part des associations ou des particuliers. Surtout avec la saison des pluies, les commandes sont vraiment fréquentes.  Je vends aussi en détail.

FasoPiC : quelles sont les difficultés auxquelles vous faites face ?

 Pascal Ouédraogo : A mon niveau la principale difficulté, c’est le manque d’eau pendant la saison sèche. Quand l’eau du barrage tarie, je suis obligé d’en acheter pour maintenir les plantes en vie, chose qui n’est pas facile. Je veux également accroître ma production pour satisfaire la clientèle. Mais hélas, je suis confronté à un problème de ressources financières. Ainsi, il serait mieux pour nous, si le gouvernement pouvait travailler de sorte à ce que l’eau du barrage soit pérenne.

Interview réalisée par MICHEL CABORE

nicolas bazie

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