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Depuis un certain temps , des écrits publiés dans les médias et sur les réseaux sociaux font échos d’évènements impliquant des agents de la CAMEG . il S’agit de la « Vente de produits pharmaceutiques à des terroristes à Ouagadougou » et un « circuit parallèle de vente de médicaments à Bobo-Dioulasso ». La CAMEG dément et affirme qu’ aucun agent n’a été déféré à la MACO dans cette affaire.
Des ventes de produits pharmaceutiques à des terroristes à Ouagadougou, l’information relayée puis démentie dans certains médias fait état d’un agent de la CAMEG déféré à la MACO pour vente des médicaments à des terroristes . Selon la déclaration lue par Mikaïlou L. KERE , chef du département Communication et relation public(CAMEG), l’aide magasinier a été approché par un ami , lui demandant un service qui consistait à trouver un produit pharmaceutique (Rivotril) qu’il éprouve de difficulté à trouver en pharmacie . C’est ainsi que l’agent de la CAMEG est entré en contact avec l’agent d’un grossiste pharmaceutique privé , qui a répondu favorablement à sa demande . Il recevait de l’argent de son ami qu’il remettait à l’agent du grossiste qui en retour lui livrait le médicament au profit d’un ami . Cette opération a conduit à l’interpellation des mis en cause le lundi 12 février 2018 par la brigade de recherche du commissariat central de la police de Ouagadougou.
Après audition , l’aide magasinier de la CAMEG et de l’agent du grossiste privé , ont été laissés libres de leur mouvements le 23 février 2108 , tandis que l’ami qui n’a pas répondu à la convocation de la police , semble avoir pris la fuite.
Pour Mikaïlou L KERE , au regard de ce qui précède , l’on peut faire le constat suivant :
« Aucun agent de la CAMEG n’a été déféré à la MACO pour cette affaire ». Les produits n’étant pas de la CAMEG et les affaires n’ayant pas eu lieu dans ses locaux , il estime que la CAMEG « n’est concernée ni de loin , ni de près par cette affaire » . Il se dit surpris que certains médias diffusent des informations relatives à une vente de produits pharmaceutiques par un agent de la CAMEG à des terroristes sans prendre les précautions d’usage.
Des circuits parallèles de ventes de produits pharmaceutiques à Bobo-Dioulasso
Les agents de la CAMEG interpelés sont accusés d’alimenter un « circuit de ventes parallèle de produits pharmaceutiques en dehors du circuit officiel » suite aux investigations des agents de la Brigade Anti -Criminalité(BAC) dans la ville de Bobo-Dioulasso , le 21 février 2018. Selon les informations , l’audition de la brigade a conduit à l’interpellation de neuf (9) agents de la CAMEG , (1 ) un travailleur journalier de la CAMEG , (4) quatre clients de la CAMEG et (2) deux autres personnes soupçonnées d’être complices dans cette affaires. Selon la police , les personnes interpellées affirment avoir livré à des responsables de trente et un (31) formations sanitaires dans la région des haut –Bassins , à Korogo en Côte d’ivoire et au Niger .
Dans cette affaire , la CAMEG affirme qu’il n’ a pas subi de préjudice financier et que les ventes des produits ont été faites pour des clients agréés et de façon régulière. En rappel , les services de police de Bobo-Dioulasso ont tenu une conférence de presse à laquelle était conviée la CAMEG le jeudi 1er mars 2018 , ainsi pour montrer à l’opinion que l’institution n’est pas impliquée dans cette vente parallèle et qu’elle est disposée à collaborer avec la police pour faire la lumière sur cette affaire .
A travers cette conférence de presse , la CAMEG a rappelé son engagement et sa détermination dans une démarche de transparence , ainsi que l’ouverture totale à tout besoin d’information .
Fiakofi Kossi (Stagiaire)