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Vente des jarres à Ouagadougou : « je gagne entre 5000 et 10 000F par jour », Michel Sawadogo

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La vente de jarre en cette période de saison sèche à des retombées financières très intéressantes. Elle permet à ces vendeurs de supporter la période de soudure. Ces vendeurs pour la plupart viennent des villages environnant de Ouagadougou.

 

Ils parcourent une cinquantaine de kilomètres à vélo ,depuis leurs villages à savoir Saponé, Bassinko, Tanghuin-Dassouri jusqu’à Ouagadougou avec leur chargement qu’ils écoulent chemin faisant . Des jarres que ces hommes transportent en petite quantité et avec l’expérience et le temps, l’exercice est devenu une routine. Au début, Ils commencent par transporter trois jarres sur leur vélo et avec l’expérience ils atteignent 8. Quand les jarres sont petites ils prennent jusqu’à 15.

Quand on sait la difficulté de la circulation routière à Ouagadougou , on a droit de poser la question sur les acrobaties auxquelles ils se livrent pour éviter les accidents qui sont monnaie courant dans les rues de la capitale burkinabè. « Je remercie les populations de Ouagadougou qui font attention a nous dans la circulation. Souvent les gens s’arrêtent pour nous donner la place pour passer » affirme Michel SAVADOGO un des vendeurs de jarre qui vient de Saponé. « C’est un chargement qui est très fragile , et en cas d’accident ,c’est la faute a nous qui avions manqué d’équilibre pour la plupart du temps » ajoute t-il.

Pour la vente de ces jarres , c’est sous le chaud soleil que ces transporteurs sillonnent les quartiers de Ouagadougou et ces environs, pour écouler leur marchandises. Pour se procurer ces jarres, il faut débourser entre 1OOOFCFA et 1500FCFA en fonction de la forme de le jarre.

Ces jarres servent non seulement a conserver l’eau en cette période ou l’eau est devenue une denrée rare, mais aussi servent a la décoration des maisons et autres lieux.

C’est une activité qui se pratique après les récoltes en attendant la prochaine saison agricole . « je suis cultivateur mais actuellement tout est sec on ne peut pas resté les bras croisés c’est pourquoi on s’adonne à cette activité » précise Michel SAWADOGO.

La vente de jarre permet de traverser la période de soudure sans trop de peine. Avec 5OOO à 10 OOO de FCFA de bénéfice par jour , ces transporteurs de jarres se disent faire des bénéfices qui peuvent mettre leur famille a l’abri du besoin .

Fiakofi Kossi (Stagiaire)

Bernard HIEN

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