Depuis l’adoption de la loi n°045-2010/AN du 14 décembre 2010, 597 officiers de la police nationale rencontrent des problèmes dans l’exercice de leurs fonctions. Ces problèmes résultent de l’application de la loi qui dispose que : « le policier admis dans une école de formation est à la fin de sa formation reclassé au premier échelon du premier grade du corps pour lequel il a été formé et soumis à un stage d’un an dans un service public. Si son indice de traitement est supérieur à l’indice de traitement correspondant au premier échelon du premier grade du nouveau corps, il conserve cet indice jusqu’à ce que par le jeu des avancements il l’atteigne ou le dépasse ».
L’application de cette loi entraine chez ces officiers des problèmes de carrières et de rémunération. C’est ce qui explique les manifestations des différents syndicats de la police nationale notamment l’UNAPOl (Union Police Nationale), et l’APN (Alliance Police Nationale) malgré sa non détention de statut juridique.
10 ans après moult tractations, l’Assemblée Nationale a voté ce mercredi 08 juillet 2020 une nouvelle loi ( loi n°027-2018/AN du 1er juin 2018) qui, à en croire les députés viendra instaurer non seulement un ouf de soulagement mais aussi une équité au sein de la police nationale.
Wendemi Annick KABORE