Le jeudi 27 avril 2021 à la bourse du travail de Ouagadougou, la coordination de la coalition de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC), a fait entendre sa voix lors d’un point de presse. Elle dénonce la cherté de la vie et appelle le gouvernement à une réaction positive.
Coûts exorbitants des denrées alimentaires, des hydrocarbures, des factures d’eau, d’électricité, de loyers, bref, la vie chère semble atteindre son paroxysme au Burkina Faso. C’est le constat fait par la CCVC qui trouve que le citoyen lambda à du mal à faire face à cette cherté de la vie.
Selon la coordination, une raison peut expliquer cette situation qu’elle qualifie de délétère. En effet, le porte-parole de la CCVC Dominique Yaméogo a noté que le coût des produits de première nécessité a flambé, quelques mois après les élections présidentielle et législative. « Le pouvoir MPP a fait couler l’argent à flot sans vergogne, durant les élections et les différentes promesses font place aujourd’hui à la détresse des populations », a-t-il expliqué. C’est pourquoi, la coordination pointe du doigt le pouvoir MPP et ses alliés.
Au regard de cette situation, poursuit le porte-parole, la gouvernance actuelle laisse entrevoir un lendemain empreint de misère, de famine et d’insécurité. Alors, la coordination interpelle le gouvernement sur la question de la flambée des prix des produits de grande consommation car dit-elle, les populations attendent de vraies solutions à ces problèmes. Ces solutions doivent mettre en avant l’application de politiques cohérentes privilégiant les intérêts du pays en lieu et place de celles de soumission aux intérêts étrangers qui « étranglent » et tuent l’économie du pays.
Mireille Bailly