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La section du Syndicat national des animateurs de la vie scolaire du Centre-sud (SYNAVS-CS) a organisé du 28 au 29 février 2020 à Manga, la 4e édition de ses 48 heures de l’Animateur de la vie scolaire (AVS). C’était autour du thème : « Discipline en milieu scolaire : états des lieux et perspectives ».
Le SYNAVS-CS a encore tenu le pari de l’organisation de ses 48 heures de l’AVS. L’édition de l’année 2020, quatrième du genre, a porté sur des thématiques secondaires, en lien avec la situation de l’AVS. En choisissant de se pencher sur ces questions durant leurs 48 heures, les AVS du Centre-sud ont voulu entre autres, faire le point de leurs conditions de travail, comprendre les contours de la discipline et explorer des pistes de solutions pour les difficultés de l’heure.
Concernant lesdites difficultés, le SG du SYNAVS-CS Joseph Pissiga a indiqué qu’elles sont importantes. Il a par exemple cité, l’absence de mesures d’accompagnement à l’exécution de certaines tâches comme l’évacuation des élèves malades. « Pour régler ces cas d’urgence, nous sommes obligés d’utiliser nos propre moyens », a-t-il déploré. Dans le même registre, il a laissé entendre que les Animateurs de la vie scolaire (AVS) manquent de répondants directs, dans les directions provinciales et régionales du Ministère de tutelle. A ces lieux, a-t-il expliqué, ils n’ont pas une référence où ils peuvent aller exposer leurs problèmes pour avoir des conseils ou des indications.
C’est fort de ce constat que Joseph Pissiga a invité les autorités en charge de l’éducation et le gouvernement à se pencher sur le problème. « Nous lançons un appel à l’endroit des autorités de prendre à bras le corps le problème du personnel de la vie scolaire », a-t-il confié, estimant que la question de la discipline doit figurer en tête des priorités dans les politiques en matière d’éducation au Burkina Faso.
Largo Mamdi (Correspondant)