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Le maire de la commune de Gaoua a procédé à l’ouverture officielle de la salle de ciné de Gaoua le samedi 23 février 2019. Cette ouverture marque également le lancement officiel des activités de cette salle. L’objectif est de permettre aux populations de pouvoir suivre les activités socio-culturelles dans la ville de Gaoua.
Rénovée dans le cadre des activités du 11 décembre 2017 à Gaoua et longtemps attendu pour son ouverture, la salle de ciné de Gaoua est maintenant fonctionnelle depuis samedi 23 février 2019. Et c’est « le fauteuil » un film du regretté Missa HEBIE qui a été projeté dans la soirée du 23 février 2019 pour marquer le début des projections de film tout au long de la semaine du FESPACO. Cette salle a plus de deux cent places ordinaires et une trentaine de place VIP. Elle est équipée avec les matériels de haute qualité afin de permettre une projection cinématographique dans la ville de Gaoua. Pour le 2ème adjoint au maire , Casimir KAMBOU, « Le souhait pour la commune est que cette salle puisse contribuer à relancer les activités culturelles à Gaoua et permettre à la jeunesse de s’épanouir et d’ajouter que l’idée pour l’ouverture de cette salle de ciné ce samedi 23 février 2019 est d’accompagner le FESPACO (festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou) »une manière pour la mairie de Gaoua aussi de permettre à toute la population de vivre le FESPACO car les films du FESPACO seront projetés .
Sansan Prospère KAMBIRE est l’un des cinéphiles que nous avons rencontré après la projection de ce film qui dit avoir suivi avec un grand intérêt ce film « le fauteuil » de Missa HEBIE : « C’est une belle œuvre qui relate les réalités de notre société, dans nos services et institutions, le combat de la femme pour pouvoir s’émanciper dans la cité. Dans ce film on a vu une brave dame qui a eu beaucoup de difficultés en famille et au service mais elle a su surmonté et le message essentiel à la fin c’est juste pour dire à la femme Burkinabé, qu’il faut qu’elle se batte et apporter sa contribution pour le développement ».
Victorien DIBLONI ( Correspondant)
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