Viol sur une mineure à Niangoloko : le bourreau Youl Edouard nie les faits

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Accusé de viol sur Agathe Bonzi, une jeune fille de 16 ans, Youl Edouard dit Papou, gendarme en service à la brigade territoriale de Niangoloko a comparu devant le tribunal de grande instance de Banfora le 22 septembre 2020. Le délibéré a été renvoyé au 13 octobre 2020.

Débuté aux environs de 9h, c’est autour de 20h que le procès du pandore accusé de sévices et violences sexuelles sur une mineure de 16 ans a pris fin. A l’ouverture du dossier, le président du tribunal de Banfora est revenu sur les faits qui incriminent Youl Édouard dit Papou. Sévices et tortures sexuelle, séquestration, coups de cordelette sont les faits qui lui sont reprochés. Ses actes ont mis sa victime Agathe Bonzi, dans une incapacité de travailler pendant 48h.

A la barre, l’accusé a nié les faits. Pourtant, à écouter l’avocat de la partie civile Me Amédée Yéré, les SMS et les appels de Youl Edouard que l’on a fait ressortir montrent que la victime a été contrainte de passer à l’acte sexuel, ce qui est synonyme de viol. La conscience de monsieur Youl le gronde lui-même selon Me Yéré, « mais il ne veut pas reconnaitre le faits ». « Il est passé par tous les moyens pour attirer la victime chez lui », a ajouté l’avocat de la partie civile.

Au cours du procès, l’avocat de la défense maître Adama Ramdé a soulevé quelques inquiétudes, concernant les violences dont il est question et aussi sur une erreur, quant au nom de famille de la victime. Pour ce faire, il souhaite que l’on revoie l’une de ses pièces, avant de demander à ce que son client ne soit pas poursuivi.

Après les interventions des différents Avocats, ce fut le tour du procureur Hippolyte Ouédraogo de prendre la parole, et de prononcer la sentence. Ainsi, après plus de 10h de procès, dit le procureur Hippolyte, le ministère public a noté que Agathe Bonzi a subi des faits de viol, de sévices corporels et de séquestration. Le procureur dit avoir également noté que l’accusé a émis des appels fréquents et incessants depuis le 17 juillet jusqu’au 14 août à 11h. Vu tout ce qui a été dit, l’accusé a été condamné à une peine d’emprisonnement de 5 ans dont 24 mois ferme, une amende de 50 000 francs pour coups et blessures et une autre amende de 600 000 francs. Quant à l’accusé, il a présenté ses excuses pour son comportement à l’égard du parquet et de la famille de la victime.

L’avocat de la défense demande la relaxation de son client 

A la fin de l’audience, l’avocat de la défense maître Adama Ramdé a fait savoir qu’il demande à ce qu’on relaxe son client, pour infraction non constituée, vu qu’il ne reconnaît pas les faits. « Si l’infraction est non constituée, la conséquence c’est sa relaxation car on ne peut pas le condamner », a-t-il dit. Le délibéré du procès est renvoyé au 13 octobre 2020.

Aristide Nombré (Correspondant)

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