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Violence faites aux enfants : un nouveau référentiel en cours de validation

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Les acteurs du ministère de la femme de la solidarité nationale, de la famille, et de l’action humanitaire sont en conclave ce mardi 29 janvier 2019 en vue de la validation de l’étude nationale sur les violences faites aux enfants au Burkina Faso. Selon le directeur général de l’encadrement et de la protection de l’enfant et de l’adolescent Soumaila SAKHO, la problématique des violences faites aux enfants reste une réalité au Burkina Faso.

Depuis 2008, le Burkina Faso n’a plus réalisé une étude sur la problématique des violences faites aux enfants. 10 ans après, le gouvernement burkinabè a entrepris de s’interroger et de savoir quel est l’ampleur du phénomène au Burkina Faso.

De l’étude réalisée avec l’appuis de l’UNICEF et de SAVE THE CHILDREN, il ressort qu’un enfant sur quatre dans nos familles subit des violences, et 75% de ces violences ont lieu dans les familles, dans la rue ou dans les écoles. Toute chose qui explique sans doute, la nécessité d’élaborer des stratégies pour endiguer le phénomène. « Les enfants sont le fer de lance de la société. S’ils subissent des violences, ils ne pourront pas être productif pour la société » explique davantage Soumaila SAKHO Directeur Général de l’encadrement et de la protection de l’enfant et de l’adolescent. Aussi de nouveau défi sont à prendre en compte dans un contexte sécuritaire difficile loin d’être négligeable. A ce titre Soumaila SACHO déclare : «le document sera un référentiel pour tous les acteurs, pas seulement pour le ministère ».

Quant à Dr Anne VICENT, représentante des partenaires financiers ce qui l’a beaucoup impressionnée c’est le fait que 75% des violences faites aux enfants ont lieux dans les foyers. Alors elle préconise au titre des solutions, la promotion du dialogue entre les parents et leurs enfants. « La meilleure arme pour un papa ou une maman c’est le dialogue, c’est arrivé à faire parler son enfant, et arriver à parler à son enfant » a-t-elle souhaitée. Même si cette attitude n’est pas culturellement répandue elle ajoute que le dialogue est un outil extrêmement puissant.

Mireille Bailly

Bernard HIEN

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