L’ONG Equal Access International à travers son projet Voix de paix tient à Dori du 7 au 8 mai 2019 un forum régional sur la cohésion sociale et la cohabitation pacifique. C’est un forum qui regroupe trois pays à savoir le Burkina , le Niger et le Mali avec pour thème cohésion sociale et renforcement de l’unité nationale et sous régionale dans un contexte d’extrémisme violent.
L’effritement du tissu social ces derniers mois au Burkina Faso avec les attaques terroristes comme celles d’Arbinda et de Yirgou préoccupe l’ONG Equal Access Internal à travers son projet Voix de paix. Pour cela, elle tient à Dori du 7 au 8 mai 2019 un forum régional sur la cohésion sociale en partenariat avec l’association Noodo Noodo A2N avec des acteurs venus du Mali du Niger et du Burkina. Une rencontre qui vise à renforcer les discours positifs locaux pour accroitre la résilience contre l’extrémiste violent, échanger sur les thématiques liées à la bonne gouvernance, la cohésion sociale et l’extrémisme violent. Durant deux (02) jours, ces différents acteurs vont réfléchir sur les différents mécanismes pour ramener la paix et bon vivre ensemble.
Pour Lamoussa Raogo, directeur pays de Equal Access International pour le Burkina, il sera question d’analyser la typologie des conflits communautaires, réfléchir sur les conséquences de la stigmatisation sur les relations sociales, les stratégies d’instrumentalisation des populations mais aussi de découvrir les réponses gouvernementales en matière de promotion de la cohésion sociale au Burkina Faso. Une initiative encouragée par le gouvernement qui estime que la diversité culturelle ne doit pas être un obstacle au bon vivre ensemble. La ministre déléguée en charge de la cohésion sociale Madiara Sagnon a soutenu que « Nous devons promouvoir nos valeurs sociales en apprenant à vivre ensemble au-delà de nos différences et nos spécificités, pour cela le respect de l’autre et son acceptation doit être une nécessité.
Elle a rappelé que la question de la paix et de cohésion sociale est plus que d’actualité au regard de la montée du terrorisme et des conflits sociaux aux conséquences souvent désastreuses. « Face aux défis sécuritaires qui se présentent à nous, il devient impérieux pour nous, notamment les autorités locales et les personnes ressources de mettre en synergie les efforts afin d’apporter des réponses idoines aux problèmes de coexistence pacifique entre communautés » a-t-elle ajouté. La ministre a insisté que nous devons nous unir pour le combat car quand la pluie vous bat, il faut éviter de vous battre. Le projet voix de paix est lancé en 2016 au Burkina et couvre six pays. C’est une initiative régionale qui œuvre pour le renforcement de la communication, les droits de l’homme et la bonne gouvernance.
Inoussa ZONGO (correspondant)
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