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Quelle galère pour les consommateurs ! Les caprices des réseaux de téléphones mobiles rendent difficiles les communications. Votre correspondant est injoignable quand ce n’est pas la liaison qui est interrompue en pleine communication ou la voix qui se débride…mais des SMS inopportuns tombent à pelle dans la messagerie et des jeux bidons proposés pour gruger les crédits des utilisateurs !
Une 3G instable et de bas niveau. Le service internet est défectueux, le trafic saturé; faux débit et volume de connexion, bug sur le système, les amateurs des réseaux sociaux sont outrés et frustrés. Les crédits disparaissent, les forfaits inaccessibles, les bonus tournent à l’arnaque, les abonnés surfacturés vivent le martyre en silence.
On ne sait plus lequel du trio magique des opérateurs GSM offre la meilleure prestation ? Qu’est-ce que le gouvernement fait pour faciliter une meilleure prestation de la part de ces trois fournisseurs ? A quand une marche pour dénoncer les abus des opérateurs sur leurs abonnés ? Ou bien il n’y a que les sujets politiques qui drainent du monde dans nos rues ?
Les dysfonctionnements observés sur les prestations fournies doivent être sanctionnés par l’Autorité de régulation. Au regard du taux de pénétration de la téléphonie mobile toujours grandissant et le chiffre d’affaires que réalisent ces compagnies, il y a de quoi renflouer les caisses de l’Etat burkinabè.
En bout de ligne, de nombreuses cartes SIM sont en circulation. Il est grand temps comme l’ont fait des pays ouest africains, de passer à « Un abonné, un seul numéro » pour permettre aux abonnés des réseaux de téléphonie mobile de changer d’opérateur tout en conservant leur numéro. Ceci est important pour l’identification du citoyen et évitera au consommateur de s’encombrer avec plusieurs téléphones portables.
Ag Ibrahim Mohamed
