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Les enjeux de ces élections générales sont importants. La Zanu-PF, au pouvoir depuis l’indépendance, arrivera-t-elle à se maintenir au pouvoir ? Ou le pays, tenu d’une main de fer pendant des décennies, passera-t-il à l’opposition ? Plus de 5 millions d’électeurs ont voté ce lundi 30 juillet. Le taux de participation est élevé, environ 75%, selon la Commission électorale zimbabwéenne et surtout, le vote a eu lieu dans le calme, sans violence, contrairement aux scrutins précédents, entachés de violence.
La Commission électorale a désormais jusqu’à vendredi pour publier les résultats définitifs, mais dès le lendemain du vote, les deux principaux candidats, le président Emmerson Mnangagwa, du parti au pouvoir, et le leader de l’opposition Nelson Chamisa ont revendiqué leur victoire.
Beaucoup d’attentes
Durant la campagne, tous les deux revendiquaient comme le candidat du changement dans un Zimbabwe fatigué par 37 ans de régime Mugabe, un pays a genou économiquement. Samedi devant lors d’un dernier rassemblement dans le grand stade foot d’Harare, le chef de l’Etat a promis s’il était élu de lutter contre la corruption et de relancer l’économie.