[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
Au Zimbabwe, première sortie de Robert Mugabe depuis la fin des élections générales de juillet qui ont vu l‘élection d’Emmerson Mnangagwa, ancien vice-président du pays. Dans un discours de 40 minutes diffusé ce jeudi, l’ex-président est revenu en long et en large sur ces élections jusque-là contestées par le principal parti d’opposition du Mouvement pour le changement démocratique (MDC).
Après l‘échec de tous ses recours légaux, le parti dirigé par Nelson Chamisa entend passer par la rue pour obtenir l’annulation des résultats, bravant ainsi une interdiction de la police. Une option adoubée par Robert Mugabe qui estime que l’opposition doit être “autorisée à manifester pacifiquement” afin d’exprimer ses griefs.
Une déclaration qui pourrait titiller l’esprit des opposants zimbabwéens, à plusieurs reprises interdits de manifester pacifiquement sous le règne de Robert Mugabe, encore moins pour protester contre les résultats d’une présidentielle. Mais le passé semble loin derrière et l’ancien président a davantage un discours conciliant, même à l‘égard de son successeur qu’il a pourtant refusé de soutenir pendant les élections.