Zoundwéogo : l’abandon des mariages d’enfants au cœur de la JEA 2019

0
Zoudweogo-l'abandon-des-mariages-d'enfants-au-coeur-de-la-commémoration-de-la-JEA

[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]

L’édition 2019 de la Journée de l’enfant africain (JEA) a été commémorée, dimanche 16 juin 2019, à Manga dans la province du Zoundwéogo. A travers une manifestation publique organisée par l’association Zak La Yilguemdé (AZLY), cette journée a été une tribune de promotion des droits de l’enfant en particulier de la lutte contre le mariage d’enfants.

L’association Zak La Yilguemdé (AZLY), une structure qui œuvre pour le bien-être familial, les droits de l’homme et contre les formes de discrimination et de violence dans la province du Zoundwéogo n’a pas voulu passer sous silence l’édition 2019 de la Journée de l’enfant africain (JEA). C’est fort de cela qu’elle a organisé une manifestation publique ponctuée de déclarations et d’animations théâtrales et musicales pour rappeler la nécessité de protéger et de promouvoir les droits de l’enfant. Des invités de marque dont l’ambassadeur de l’Union européenne, Jean Lamy, ont pris part à la cérémonie.

Le point d’orgue de l’activité placée sous le thème : « L’action humanitaire au Burkina Faso : les droits de l’enfant d’abord » a été la déclaration publique des chefs coutumiers de 20 villages de la province du Zoundwéogo. En effet, ils se sont engagés à abandonner la pratique de mariage d’enfants et de prêter leur voix à la cause. La secrétaire exécutif de l’association Aimée Yaméogo, a traduit sa reconnaissance aux coutumiers avant de témoigner sa gratitude à leur partenaire Kinderpostzegels qui, grâce à son accompagnement, a permis d’éviter plusieurs mariages d’enfants et de réintégrer des filles à l’école.

Outre les déclarations, la cérémonie commémorative de la JEA 2019 a été mise à profit pour installer des gouvernements scolaires dans 20 établissements de la province. Il s’agit d’une initiative de AZLY qui entend permettre aux élèves de prendre une part active dans l’animation de la vie de leur établissement. Ces gouvernements scolaires, selon Aimée Yaméogo, devraient aussi impulser une dynamique de la culture de la paix et de la cohésion sociale. Le dernier acte fort de la cérémonie a été la récompense des lauréats d’un jeu concours de dessin et de poèmes sur les thématiques des conséquences du travail des enfants sur les sites d’orpaillage, le civisme et la cohésion sociale. Des fournitures scolaires et des vélos ont été offerts aux gagnants.

Mamdi Largo (Correspondant)

LAISSER UN COMMENTAIRE

Veuillez laisser un commentaire
Veuillez entrer votre nom

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.